12.12.16

Moi, lolita

Hello à tous !

Il y a quelques mois, j'ai décidé de me jeter la tête la première dans une chose qui me faisait lointainement rêvée depuis une bonne dizaine d'année... le Lolita.


J'avais commencé à apprécier en premier ce style lorsque j'étais au collège. Alors que Google Images venait seulement de naitre, je tappais (lorsque j'arrivais à me rappeller l'exact orthographe romanji), le nom de ce quartier où tous avait l'air de s'amuser, à se cosplayer, à s'habiller comme bon leur semblaient, sans regard, sans jugement et sans aucune limite... ce quartier nommé Harajuku.

Du haut de mes 12 ans, loin de la réalité de la sévérité sur les ports d'uniforme et du souhait de certains d'avoir une sorte d'exutoire à travers leur styles (coupez moi si je me trompe), je rêvais de pouvoir traverser toute l'Asie et poser les pieds enfin à Tokyo. Je rêvais de téléphone portable à clapet ornée de gadgets et de robes que l'on appelle maintenant "des old school"



Et puis comme beaucoup de choses lorsqu'on a cette âge là, l'envie s'est estompée, en restant quelque part enfouit au fin fond de mon cerveau...

Je me suis intéressée à d'autres choses, mais dans la plus part des mes intérêts , le Japon revenait dans mes pensées. Il était l'inspiration d'un que j'admirais, ou la paradis d'un autre. Comme si tous les chemins menaient à Tokyo...

Au point presque de m'exaspérer.

Je me rappelle que pendant une courte époque, je m'étais même surprise à exercer tout ce qui touchait à cette culture pop japonaise (manga, mode, musique etc...) sous fond de clichés tous plus exacerbés par les médias (les fanstames perverts des japonais, les petites culottes, les trop de WTF...)
Vous le connaissez, ce don que l'on a de juger beaucoup trop rapidement ce que l'on ne connait pas... L'esprit bourrée par l'ignorance... ?
Such a frenchy behaviour... Or should I say... Very Parisian my dear...

Mon Dieu que je fut idiote.

(#Silently-judging-my-old-self.gif)

Puis ce fut au détour d'une recherche d'inspirations graphiques lors d'un stage l'été 2015 que je suis tombée sur du Vaporwave... ce courant artistique de notre décénie, aliant l'acidité du seapunk, des inspirations très 80's, avec très souvent des caractères kanji pour harmonier le tout.



Une simple étincelle de ces visuels a rallumée cette vielle flamme. Cette ardence de ces années collégiennes à baver sur Harajuku. J'allais peu à peu enfin réaliser à tel point le Japon était remplie de surprises, de tellement de choses passionnantes. Et que de s'arrêter sur une simple pantsu serait faire preuve de trop de simplicité d'esprit. (Oui je suis en train de me traiter de conne)

Et comme à mes 12 ans, cette fois-ci avec les nouveau moyen qu'internet m'offrait (hello pinterest et tumblr), j'ai de nouveau cherché Harajuku, et mes yeux ont à nouveau brillé.

Brillé sur le lolita et ses millions de possibilités...



Sur le décora et sa folie maitrisé (dont le très juste reportage sur youtube m'a attendrit encore plus sur ce style très loin de celui que j'abord quotidiennement)

(Kurebayashi, cette ange <3)




Au Larme-kei et au Party-kei, qui semble pour l'un être le style que je recherchais depuis tant d'année... Et pour l'autre... comme un don sublime d'harmonier autant d'écru...

Larme kei mon amour... Risa Nakamura, cette perfection...

Dolly Party Kei


Le lolita est revenue vers moi lors d'un zapping sur M6. Cette émission "les reines du shopping" que je regardais sans réellement y prêter attention, me présenta une certaine Fanny (http://pommandarine.blogspot.fr/), française, lolita accomplie (et ambassadrice française, rien que ça !). J'ai tout de suite admirée sa classe, son enthousiasme, son style et m'énervait lorsque les autres candidates se moquaient d'elle.


Dans vos dents les ***** !

Et puis, plusieurs mois plus tard, j'ai commencé à aller une première fois à BTSSB... Non avertie, mon coeur s'était arrêté sur les prix...
"Le lolita ne sera donc pas pour moi" me disais-je...
Puis j'y suis retournée une seconde fois... et comme la première fois, ma tête était baissée. Trop intimidée. Au fond de moi, j'avais envie de dire aux vendeuses à tel point j'aimais ce style, à tel point elles étaient mignonnes et à tel point j'admirais leur courage et enviait leur confiance.

Et puis lors de ma troisième visite, j'ai balancé cash. "Je vais finir par craquer sur une robe"
Ce fut avec cet enthousiasme que j'essayais une simple robe Wendy de chez AATP... Le coup de foudre fut immense...

La petite photo volée en cabines... *encore* navrée ^^


Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien dans un vêtement. Pas seulement par sa qualité, mais par sa forme, la façon dont elle m'habillait...

Et je fus si contente par la suite d'avoir craqué que tout les réseaux sociaux devait être au courant de ma conversion stylistique. Twitter, Facebook, Instagram... Celle qui était redevenue discrète avait besoin de crier sa trouvaille...

Et à cet instant là, plus rien ne m'arrêtait. Des premières commandes sur internets, aux premiers fails, jusqu'à ma première tea party chez Angelic Pretty en Octobre dernier...

(Perruque Blanche et Couronne bleue ;))

Tout cela pour dire que j'apprécie énormément pour le moment et que je ne suis pas prête d'arrêter... loin de là... :)

À très vite :)

Rubie ;)